Il me paraissait que chaque vague qui s’en allait emportait avec elle un peu de souci…et je sombrais dans une douce rêverie, bercée par le ressac des vagues et la poésie du soleil rouge qui tirait sa révérence derrière les ondes…mon épaule sentait comme un vide, elle aurait aimé sentir le doux chatouillis des cheveux d’une déesse aux cheveux châtains blottie contre elle…emmitouflé dans ma serviette, je savourais la fraîche brise du soir qui chantait la sérénade des âmes en exil du monde des choses … un aperçu du paradis, et de la grandeur du Créateur…ainsi assis sur mon trône, et mes pieds comme sur la mer qui s’étalait a l’infini, je sentais que c’est ainsi que Dieu devait voir son royaume